Alain Keler


2004

Le pays de la terre qui brûle

«En France, nous ne sommes que des locataires», me dit un jour un tailleur juif niçois que je photographiais pour un magazine. C’était une manière de rappeler que le juif n’avait pas toujours été le bienvenu. Le conflit israélo-palestinien dans la vie française ne manque pas de nous le remémorer. Israël est devenu le démon. Les victimes se transforment en bourreaux. Auschwitz n’est rien à côté de ce que subissent les Palestiniens, peut-on entendre. Le complot du juif dominant le monde revient comme au bon vieux temps. Le travail sur le conflit israélo-palestinien s’est imposé comme la suite logique de ma recherche identitaire. Pourquoi n’avais-je jamais éprouvé le besoin de faire mon Aliah, autrement dit ma «montée» vers Israël ? Que représente ce pays pour moi ?


3/5

Le pays de la terre qui brûle
Le pays de la terre qui brûle
Le pays de la terre qui brûle
Le pays de la terre qui brûle
Le pays de la terre qui brûle
Le pays de la terre qui brûle
Le pays de la terre qui brûle
Le pays de la terre qui brûle
Le pays de la terre qui brûle
Le pays de la terre qui brûle
Le pays de la terre qui brûle
Le pays de la terre qui brûle
Le pays de la terre qui brûle
Le pays de la terre qui brûle
Le pays de la terre qui brûle
Le pays de la terre qui brûle
Le pays de la terre qui brûle
Le pays de la terre qui brûle
Facebook Twitter Google Plus